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Cal Ryder
Cal Ryder
Messages : 62
Points : 90
pronoms irl : elle
feat & crédit : jeremy allen white, (c) sweetpoison.
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tu dors où ? : chambre 1, premier étage.
ton super pouvoir : pyrokinésie, le feu qui s'allume dès qu'il a envie de fumer une cigarette et qui s'intensifie dès qu'il mange un plat à base de viande.
ton inventaire : un zippo gris sur lequel est gravé la lettre M, un paquet de cigarettes, une balle rebondissante.
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all the stars ― w/libre

La balle rebondit contre le mur et revient dans sa main avant de recommencer, encore et encore. Il était planté là, affalé dans le canapé, depuis facilement une bonne heure. Il appréciait le calme du salon, à peine éclairé par la faible lueur de la lampe installée sur la table basse. Cal avait l’impression que le temps s’écoulait trop lentement alors que son insomnie l’avait poussée à quitter la chambre, peinant à ne pas faire de bruit à cause de ce plancher qui grinçait au moindre mouvement. Il était parvenu à s’en exfiltrer sans réveiller qui que ce soit et il n’avait croisé personne non plus en descendant. A vrai dire, ça lui faisait du bien, à l’américain, d’être un peu seul, de se couper du monde qu’il rencontrait constamment entre les murs du manoir. S’il était d’un naturel sociable, même pour lui c’était trop puisqu’ils étaient tous coincés ensemble, sans aucune pause réelle à l’écart des autres. Il ignore encore quoi penser de tout ça, Cal, alors que les évènements semblaient s’enchaîner au point qu’il se demandait, à chaque réveil, ce qui les attendrait. La climatisation avait heureusement été réparée (par il ne savait quel miracle) et il avait eu la chance de ne pas se retrouver au troisième étage pour subir les escaliers toboggans qui étaient parvenus à le faire rire de loin alors qu’ils observaient les diverses tentatives de les grimper. L’homme était persuadé que ce n’était pas la seule surprise réservée par le manoir et qu’ils devront tous affronter d’autres ennuis dans les jours à venir. Perdu dans ses pensées, Cal n’entend pas les pas qui approchent du salon et ce n’est qu’en apercevant une silhouette à l’entrée de la pièce qu’il sursaute et, par un réflexe qu’il n’a pas contrôlé, il lance la balle sur la personne présente à quelques mètres de lui. « Merde ! » peste-t-il alors qu’il se relève brusquement. « C’est pas moi. » Aussitôt les mot quittent ses lèvres qu’il réalise à quel point il était idiot de nier. Il n’arrive pas à percevoir l’expression du visage de l’inconnu, en partie masqué par la pénombre. « Bon ok, c’est moi, forcément. » avoue-t-il dans un soupir. Et, comme un gosse pris en faute, il ajoute. « J’peux récupérer ma balle ? » Quand même, il ne manquerait plus qu’il perde une de ses rares possessions, en plus du reste.
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all the stars ― w/ @Cal Ryder

À force de tourner en rond, Rory allait finir par avoir la tête qui tourne. Et essayer d’ouvrir toutes les portes de la maison en espérant trouver miraculeusement la sortie, ça allait bien cinq minutes. Mais il fallait bien le dire, il n’y avait pas un millier de choses à faire dans leur prison – pardon, dans leur manoir. Dépitée, elle avait fini par aller se coucher, en se disant qu’avec un peu de chance, elle se réveillerait et réaliserait que toute cette expérience n’avait été qu’un sale cauchemar… Sauf que non, évidemment que ce ne serait pas le cas. Une fois n’est pas coutume, elle se réveille au beau milieu de la nuit, dans la chambre qu’elle partage avec de parfaits étrangers. Ambiance colonie de vacances de film d’horreur. Elle avait beau ne pas se souvenir de son lit, Rory était persuadée qu’elle y dormait mieux que dans celui qui était devenu le sien. Déjà parce qu’elle avait certainement son propre chez elle, et qu’elle n’y était pas prisonnière. Réveillée, mais pas forcément au mieux de sa forme, elle se traîne dans les couloirs du manoir, sans trop savoir où aller, ni quoi faire. Ça devenait redondant, à force. Par réflexe, par ennui, elle décide de prendre la direction du salon, sans trop savoir ce qu’elle pourrait y trouver de bien intéressant. Ou qui, par la même occasion. Non pas qu’elle soit sauvage, mais Rory avait un peu de mal à se mêler aux autres, à vouloir faire connaissance, à nouer des liens… Tout était trop bizarre, tout était trop tordu pour ça. Il le faudrait bien, sans doute, parce qu’elle ne savait pas combien de temps ils allaient tous être coincés là. Elle ne voulait pas être pessimiste, mais rien ne leur disait qu’ils n’allaient pas y passer le restant de leurs jours. Il valait mieux qu’elle évite de trop penser à cette éventualité. Et quoi de mieux pour oublier ce à quoi on était en train de penser que de se prendre une balle dans la figure ? En tout cas, c’était parfait pour achever de la réveiller. Trop surprise pour dire quoi que ce soit, elle se contente de rattraper bêtement la balle avant qu’elle ne tombe par terre, avant d’avoir l’impression d’avoir la joue en feu. C’était sûr, ça allait laisser une marque. « Aïe. » C’est dit de façon tellement plate qu’elle se dit qu’elle aurait aussi bien pu ne rien dire. Une expression boudeuse sur le visage, elle sort de la pénombre et se masse la joue de sa main libre. Étalé sur le canapé, elle reconnaît l’un de ses colocataires de chambre. En la quittant, elle n’avait même pas réalisé que son lit était vide. Avec un soupir, elle lui renvoie sa balle. Tentée de la lui renvoyer en plein visage ? Un peu, mais Rory étant adulte, elle se retient. Elle va plutôt s’échouer sur un fauteuil en face du canapé, avec l’élégance d’un pachyderme. « Grosse ambiance, hein. » Elle étouffe un rire nerveux avant de se masser l’arête du nez. « T’arrives pas à dormir non plus ? » Question bête. Mais Rory n’avait jamais été très douée pour entamer la conversation, et elle n’était pas adepte du small talk non plus. Encore moins à deux heures du matin. Ou quelque chose comme ça, elle ne savait pas quelle heure il pouvait bien être non plus.